Dimanche 2 octobre 2016 à 0:58

AF - Eh, je crois qu'on est en train de redevenir amis, on s'envoi des grosses vannes à la gueule pour rire, comme avant ! Cool !

Oui, après tout, peut être qu'on redevient amis. Peut être qu'on en est capable.

Dimanche 18 septembre 2016 à 19:45

 Sir F. the third. 

Les silences sont toujours là pour le moment lors de nos rares conversations. J'aimerais que tu ai des choses à me conter, c'est dommage que ce ne soit pas le cas. Comme à notre habitude depuis quelques mois je dois te tirer les vers du nez pour que des mots sortent de ta bouche. 

J'espère que nos conversations reviendront et redeviendront ce qu'elles étaient dans le passé, il n'y a pas si longtemps. Mais j'en doute. Je pense qu'on a gâché cette chance deux fois. La première dans ton appartement parisien. La seconde dans la chambre d'hôtel que tu avais, celle qui portait mon prénom.

Je pense que ce dimanche soir et ce samedi après-midi là, nous avons laissé passer deux chances de nous taire, de ranger nos mains, de garder nos vêtements, de ne rien faire. Je pense que c'étaient nos seules chances. 


Je suis le plus naturelle possible les rares fois où nous nous parlons. J'essaye de ne pas y faire figurer ces derniers mois, d'appliquer notre discussion sur le sujet. Mais tes silences restent là. Ta voix reste muette. Je parle seule, en roue libre. Tu es comme absent, et pourtant c'est toi qui m'appelle pour me demander de te conter ma vie, mes nouvelles.

Les nouvelles données par téléphone n'ont jamais été ton fort, c'est vrai. Mais avant tu aimais me parler et rire avec moi. J'espère que c'est encore le cas aujourd'hui. J'espère de tout mon coeur qu'on n'a pas gâché cette jolie complicité, qu'on n'a pas gâché ces jolis éclats de rires. J'espère de toute mon âme que ce n'est pas ce genre de divorce qui nous attend.
J'espère que notre prochaine rencontre se fera autour de mon sourire, des sublimes cheveux dorés de ta compagne, du beau ventre à bières de mon meilleur-ami, et de ta barbe parfaitement taillée. 

Jeudi 1er septembre 2016 à 23:04

Ce temps-là, où nous nous aimions.

Hypocrite avec le monde entier qui t'entoure, tu n'es même pas honnête avec toi même. Ou bien peut être que tu sais pertinemment ce que tu fais, la portée de tes actes, leurs conséquences et la souffrance qu'ils engendrent. Finalement, que ce soit consciemment ou non, peu importe, le triste constat de gâchis est bien présent. C'est dommage car on s'était juré de ne jamais se détester. J'espère que je ne te déteste pas. Ne jamais te haïr, oh non jamais. J'en serais dévastée. Je suis déjà si fatiguée.

Nous sommes divorcés. Les ex mari et femme qui garderont un profond amour l'un pour l'autre ad vitam aeternam. Les divorcés qui ont continué de coucher ensemble quelques mois/années après avoir signé les papiers qui les désunissaient.

Nous sommes divorcés. Les divorcés qui restent amis. Les divorcés qui s'appellent une fois par semaine. Les divorcés qui partagent un café ou un verre quand ils sont de passage l'un dans la ville de l'autre. Les divorcés qui prennent des pinces pour ne pas blesser l'autre. Les divorcés qui s'enlacent pour se dire bonjour et au revoir. Les divorcés qui ont gardé des amis en commun, des affaires de l'autre. Les divorcés qui s'offrent des cadeaux pour les anniversaires.

Je t'aimerais toujours mais tu es instable, malhonnête, menteur, manipulateur, perdu, triste pour rien, fatigant. Je t'aimerais toujours car tes qualités sont bien plus nombreuses heureusement.

Je te souhaite d'être le plus heureux possible avec ta nouvelle compagne. Je te souhaite le bonheur que le monde tout entier est en mesure de t'offrir, et bien au delà.

Je t'aimerai toujours, quelque part. Tu es une partie de moi que je ne peux renier. Je vivrai à jamais accompagnée de cette partie. Ainsi va la vie et heureusement que nous sommes construit également de morceaux d'autres personnes, nous serions bien vides sinon.

J'espère et je n'espère pas que tu m'aimeras à nouveau. Le choix pour moi serait si difficile à prendre, je ne saurais où donner de la tête et décider de signer de nouveau ces papiers en disant disant oui. Mais je serais heureuse que ça arrive. Dilemme. A méditer. Ou pas.

En attendant, je coupe dès aujourd'hui l'emprise que nous exerçons l'un sur l'autre actuellement. Ca a assez duré. Cette emprise mutuelle nous empêche d'avancer dans nos vies privées respectives.
Ca fait des mois qu'on ne se dit presque plus rien, qu'on ne se confie plus l'un à l'autre. Tes longs silences autour de ces deux tasses de café, tous les mois, m'angoissent. 
Il en aurait été autrement si tu avais bougé ne serait-ce que le petit doigt. Mais tu n'en fais rien, malgré mes aveux. Alors arrêtons, veux-tu. Nous devons maintenant avancer chacun sur son chemin. 

Ils ont l'air tout à fait merveilleux pour moi, ils ont droit à leur chance autant que tu y as eu droit. Peut être qu'ils ne gâcheront pas la leur, qui sait. J'ai le droit de vouloir répondre à cet inconnu à l'équation sans que tu en fasse partie.

Merci.  

Samedi 6 août 2016 à 3:44

Pas de bienveillance.
De l'égoïsme.
Chacun pour sa pomme.

Alors laisse-moi.

Lundi 20 juin 2016 à 14:53

15h00 / J'étais sur cette route quai de Bercy, cette route qui quittait Paris. 

Un long embouteillage se formait.  
Le long trajet jusqu'à Lyon allait me fatiguer.
J'essayais de rester concentrée, ne pas pleurer, rester concentrée sur la route.
J'écoutais de la musique pour me changer les idées.
J'étais montée pour me changer les idées. 
De temps à autres j'admirais le paysage: les champs verts et jaunes à perte de vue, les immenses éoliennes. 
Je me demandais comment j'allais leur expliquer ce qui s'était passé.
Je me demandais comment j'allais t'expliquer ce que je sais.
Je me demandais comment j'allais faire pour enfin être honnête avec toi.
Dans ma tête je tournais les phrases dans tous les sens pour trouver la bonne manière, la bonne façon, la plus juste et efficace. 
Parfois ma volonté se stoppait nette par une peur profonde de tout perdre après avoir ouvert la bouche. 
Une angoisse absolue qu'une fois ces choses dites, ce soient les dernières que nous échangerions. 
Puis ma détermination reprenait le dessus, les phrases se remettaient à danser. 
Le ciel s'était brutalement assombrit, il s'était mit à pleuvoir des cordes. 
Je m'étais arrêtée sur une aire d'autoroute pour me dégourdir les jambes, fumer une cigarette.
J'avais les cheveux trempés.
J'étais arrivée aux abords de Lyon. 
Un long embouteillage se formait. 
Je me demandais ce que j'étais allée foutre à Paris. 
Je me demandais pourquoi j'avais accepté de te voir.
Pourquoi j'avais fumé une cigarette à ta fenêtre.
Pourquoi je t'avais pas envoyé dans les roses quand j'ai vu ton regard qui dit je t'aime.
Pourquoi j'avais pas dis non quand tu m'as embrassé. 
Pourquoi je te dis jamais non.

20h30 / J'arrivais chez moi et j'avais compris qu'à partir de maintenant c'était clair. 
J'avais compris à ce moment les deux explications à notre problème. 
 

<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast